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Sunday, 9 March 2014

REL 2014 - Semaine 6, partie 2

Le projet TESSA (Teacher Education in Sub Saharan Africa) a pour but de fournir des ressources pédagogiques à de nombreux pays africains, chacun ayant une culture riche, différente des autres. Le site de TESSA www.tessafrica.net comprend une banque de RÉL en plusieurs formats : sites web, pdf, documents Word, et autres. TESSA produit aussi des ressources imprimées et sur CD. Les enseignants partout dans le continent peuvent utiliser les RÉL pour bâtir des leçons. Pour que les RÉL soient utiles à tous ces enseignants, il fallait éviter d’inclure des détails que seulement un nombre restreint de gens comprendraient. Au lieu, TESSA a créé des RÉL à l’aide d’un gabarit que les enseignants pouvaient adapter d’après des lignes directrices.

D’abord, les gabarits étaient structurées de sorte à comprendre trois objectifs d’apprentissage, trois activités à animer en classe, trois études de cas portant sur les expériences individuelles d’un enseignant qui a livré une activité reliée à celles dans la RÉL, un fil conducteur pour lier tout le contenu et un maximum de six ressources dont des exemples de travaux d’élèves, des fiches de travail, des histoires, des images, et des plans de leçon. Voir le schéma dans Figure 4 pour voir plus simplement la structure des RÉL.

Figure 4 : Gabarit adaptable de TESSA


Chaque section a une limite de mots, ce qui aide à les quantifier et standardiser. Dans les RÉL de TESSA, il est recommandé de ne changer que les deux dernières études de cas, les deux dernières activités, et deux ressources, au maximum, ce qui représente 40% d’une RÉL pouvant être adaptée. La raison d’avoir une limite de 40% était de maintenir un certain niveau de constance et de qualité parmi les ressources. Le reste du contenu, incluant les objectifs d’apprentissage, devait demeurer général, c’est-à-dire utilisable par tous les enseignants ciblés par TESSA. Dans les sections adaptables, que peut-on changer? On peut changer les noms des personnages dans les exemples, on peut changer les références culturelles, et on peut changer la matière pour correspondre au curriculum dans l’école en question. (La Figure 4 a été adaptée et le texte a été traduit et résumé d’après Wolfenden, Buckler, & Keraro 2012).  

 Référence

Wolfenden, F., Buckler, A., & Keraro, F. (2012). OER Adaptation and Reuse across cultural contexts in Sub Saharan Africa: Lessons from TESSA (Teacher Education in Sub Saharan Africa). Journal of Interactive Media in Education. Ressource consultée au site suivant: http://jime.open.ac.uk/article/2012-03/pdf le 19 février 2014.

REL 2014 – Semaine 6, partie 1

1. Empruntez des ressources au lieu de réinventer la roue.
L'utilisation de matériaux créés par d’autres enseignants est presque toujours plus efficace que la création de vos propres ressources. Profitez des RÉL librement et légalement accessibles qui sont accessibles en ligne. Il est presque toujours plus facile d’adapter des ressources existantes que de les développer vous-même. Si les ressources pédagogiques que vous trouvez ne sont pas disponibles en tant que RÉL, vous pouvez toujours vous en inspirer pour créer votre propre contenu et en faire une RÉL. Rappelez-vous que les idées ne sont pas protégées par les droits d'auteur. Seulement l'expression spécifique d'une idée est protégée. Si aucune RÉL n’est disponible, vous pouvez toujours réutiliser un certain montant raisonnable des ressources que vous avez trouvées ou vous pouvez tout simplement créer un lien.  

2. Sélectionnez une ressource existante et ensuite bâtissez votre cours. 
C'est une approche éprouvée quant à l'élaboration de cours. Les premières universités ont été développées autour des monastères ou des groupes d'études religieuses, où les enseignants fondaient leurs cours sur des textes traditionnels - le contenu déterminait la nature de l'apprentissage. De nos jours, de nombreux manuels de conception pédagogique insistent pour que vous commenciez avec une analyse des besoins des apprenants pour ensuite construire votre matériel de cours. Bien que cette approche ait de la valeur, l’approche plus traditionnelle est très utile aussi. Les enseignants peuvent construire des cours ou des sections de cours, en fonction des matériaux qui sont déjà disponibles. Par exemple, un professeur de Sciences environnementales pourrait concevoir des tâches spécifiques pertinentes autour d'un jeu informatique ou d'une simulation informatique sur la gestion d'une ville comme Clim Way (http://climcity.cap-sciences.net/) . Les Instructeurs de programmation informatique pourraient diriger leurs élèves vers des cours gratuits spécifiques sur la programmation Java qui sont disponibles en ligne. Que diriez-vous d'un module enseignement de l'histoire basée sur le jeu de l'histoire ancien 0.A.D. (http://play0ad.com ) ?  

3. Assemblez vos cours au lieu de les créer
Assembler des cours plutôt que de les développer à partir de zéro est facilité par les RÉL. Le mélange des modules de différentes sources peut être plus efficace que de passer trop de temps sur l'adaptation du matériel pour les rendre «juste». Une ressource «assez bonne» est souvent préférable à une ressource «parfaite» si elle économise du temps et des ressources. L'intégration des modules peut souvent prendre plus de temps que ce qu'il vaut. Des liens à des ressources externes peuvent également être efficaces. Tout le contenu d’un cours n'a pas besoin d’avoir un aspect cohérent. L’efficacité de l'apprentissage ne requiert pas toujours qu’un cours ait un style homogène. Des modules de styles différents peuvent être combinés pour créer des activités d’apprentissage efficaces.


4. Soyez fiers d’emprunter des ressources 
Le matériel créé ou choisi par quelqu'un d'autre est trop souvent jugé inférieur. Parfois il est plus convenable d’utiliser une ressource « assez bonne » créée par quelqu'un d'autre que d’investir du temps dans la création de vos propres matériaux « parfaits ». Très souvent, les personnes qui se soucient de la «perfection» sont les spécialistes du curriculum et ils peuvent passer des années à débattre des mérites de différentes approches, techniques et contenus. Il est justifiable sur le plan pédagogique et souvent plus approprié d’adopter ou adapter un cours complet produit par d'autres institutions. Les RÉL que vous trouvez peuvent former des cours complets ou des composantes de cours.  

5. Construisez des RÉL faciles à réutiliser et modifier.
Les RÉL peuvent ajouter de la variété au contenu, au style, et aux activités de vos cours. Elles sont normalement complètes en soi et transférables à différents environnements. Les coûts de développement sont réduits de manière significative lorsque les matériaux sont génériques et utilisables dans de multiples domaines et formats. Cette approche facilite également l'entretien continu et la correction d'erreurs. Trop de concepteurs utilisent des formats empêchant la traduction dans d’autres langues, comme les images qui contiennent du texte. D’ailleurs, quand les images ne contiennent pas de texte, elles sont plus faciles à examiner par ceux qui ont des troubles de vision.  

6. Créez vos RÉL pour utilisation sur les appareils mobiles.
Les appareils mobiles sont de plus un plus populaires. Plus de 90 pour cent de la population mondiale peut désormais accéder aux signaux mobiles. Il y a plus de gens qui accèdent à Internet via les téléphones mobiles et les tablettes que par tout autre moyen, y compris les ordinateurs de bureau. Ainsi, lors de l'élaboration des REL, les développeurs doivent concevoir pour un usage mobile. Il peut s'agir de morcellement, soit la subdivision de contenu en petites unités plus maniables.

Figure 2 : Le téléphone cellulaire est très commun partout en Afrique et a beaucoup d’applications potentielles en éducation (Buus, 2012).
7. Respectez les normes techniques.
Lorsque les ressources techniques sont disponibles, le matériel de cours devrait être construit d’après les normes techniques généralement acceptées pour rendre la ressources plus facile à assembler, adapter et réutiliser. Les ressources doivent être conformes aux normes internationales sur les métadonnées pour les objets d’apprentissage objets et bien sûr l'emballage (IEEE LOM [http://fr.wikipedia.org/wiki/Learning_Object_Metadata], SCORM [http://fr.wikipedia.org/wiki/Sharable_Content_Object_Reference_Model] , IMS Common Cartridge [ voir liens dans http://fr.wikipedia.org/wiki/IMS_Global_Learning_Consortium ] ) . En outre, les institutions peuvent mettre en œuvre les normes locales pour la conception et la qualité d’interfaces. Il est suggéré de créer une apparence standard pour le développement de cours dans votre institution. Soyez cohérent dans la formulation des directives, l’utilisation d'icônes, etc et assurez-vous d'ajouter des licences Creative Commons à vos ressources. Cela peut se faire facilement en utilisant l’outil de sélection de licence de Creative Commons (http://creativecommons.org/choose/?lang=fr). Plus important encore, lors de la conception de cours, recherchez la simplicité. Ne construisez pas une plateforme difficile à naviguer. Utilisez des commandes simples et des icônes faciles à comprendre. Les interfaces propres sont préférables à des conceptions complexes avec trop de fonctions. Utilisez un langage clair et simple. Précisez les objectifs de cours sur une page distincte. Bref, facilitez les choses pour l'apprenant. Et enfin, ne pas tergiverser. Passez à l’action! (Texte traduit de McGreal, 2013)  

Références
Buus, K. (2012). Young girls using their mobile phone in rural Makurdi, Benue state [image]. Fichier retrouvé à http://www.flickr.com/photos/starsfdn/8404280931/ le 19 février 2014.

McGreal, R. (2013). Creating, Using and Sharing Open Educational Resources. Ressource consultée au site suivant: http://www.col.org/PublicationDocuments/KS13_OER.pdf le 19 février 2014.

Monday, 16 September 2013

OERs #OCL4Ed

In this section, I learned that the definition of an OER is more complex and ambiguous than it first appeared.  What adds to the complexity is that different organizations have different definitions of open content. Until there is full agreement on and adherence to a clear definition of OERs, it will be difficult for educators to use these resources without fear of legal action. It is clear that cost and access should not be barriers to open content. Confusion about legal issues should also not impede the use and distribution of OERs.

It was interesting to see it spelled out that OERs do not lead to the economic downfall of institutions. However, I would have liked to see clear economic models showing various ways in which OERs both improve and hurt the revenue of institutions, if such data exists. It would also have been nice to the impact of different models on students’ and professionals’ budgets, as well as data on the benefits of learning for their careers.


The topic of producing editable OERs came up. This is a topic that deserves more attention since OERs are available in a large variety of formats that are not editable in terms of content and language. For example, PDFs, videos and audio files cannot be easily edited for content; indeed, a whole new file would have to be created to make modifications or translations. For OERs to be transferable, and to avoid having people recreate the same content over and over again, there should be standards and guidelines in place for the creation of such reusable and editable content.

Friday, 6 September 2013

Hi everyone in #OCL4Ed,

I think the theoretical idea of open content for education is great because there is a great need for teachers to have access to materials for teaching. Students also need to be able to gain access to content for projects, for developing skills, or simply for feeding their curiosity. However, it’s too simplistic to just open up content to the world and expect everyone to get smarter as a result.

There needs to be quality control through the use of standards and user ratings. Standards can be established by educational institutions or by communities of instructors. For user ratings to work well, users need to agree on the meaning of specific evaluation criteria, such as presentation quality, accessibility, reusability (from one course to another), ease of technological use, and instructional value.

Besides the issue of quality control, there appears to be a misunderstanding that just anybody can teach. While people may have unique knowledge to share and contribute to the overall knowledge of others, that is not sufficient for being an effective instructor. Teaching requires the ability to relate to your audience, to communicate with them in a language that they’ll understand, to break down a concept into digestible parts, to explain or demonstrate a concept or skill effectively, to enable effective and constructive student collaboration as opposed to enabling random discussion among students, to assess knowledge, to provide effective feedback without burning out by doing too much marking…

Instructors need to know how to present specific types of content in particular ways. You don’t teach about a definition or a concept in the same way that you teach a procedure. Instructors also need to know how to teach subject content using the terminology and methods relevant to that subject. For example, teaching history requires an acceptance of multiple perspectives that may be at odds with each other. In chemistry, students need to understand how to apply theoretical knowledge to equations, and in turn, to relate theory and equations to experiments.


Quality control and instructor skills are just two aspects that must be considered in the delivery of open educational content. There are a lot more aspects to consider and I hope to hear other people’s perspectives on this topic.